Quelques jours après la démission de Nicolas Hulot, François de Rugy est nommé ministre de la Transition écologique et solidaire. Ancien Président de l’Assemblée Nationale mais aussi ancien candidat à la primaire de la gauche, quels sont les projets de Monsieur de Rugy en matière d’environnement ?

La questions des transports

Pour 2025, François de Rugy prévoit de proscrire la vente de voiture à essence. Et pour cause, il veut faire en sorte que tous les véhicules neufs vendus soient électriques ou hybrides « à 100% ».
Il souhaite également la création d’un projet de « compagnie ferroviaire low-cost » pour faire baisser le coût des billets. Son objectif : « Remettre à plat les pratiques » et « favoriser les déplacements doux et collectifs. »

Sa position sur le nucléaire

L’élu semble intransigeant sur cette question et promet « 100% d’énergies renouvelables d’ici à 2050 ». Selon ce dernier, le projet est atteignable si on y réinvestit les 100 milliards d’euros que coûteraient la prolongation des centrales nucléaires.
Son projet reste cependant ambitieux, notamment pour Jean-François Julliard, président de Greenpeace France, qui pense que « sans changement de la part d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe, il y a très peu de chances que François de Rugy fasse mieux que Nicolas Hulot ».

Une volonté de pression sur la grande distribution

François de Rugy propose aussi de mettre en place un pacte avec la grande distribution : imposer au distributeur un seuil minimal de 25% de produits bio, favoriser les circuits courts entre fournisseurs et distributeurs et enfin, d’améliorer les conditions de travail au sein de la grande distribution.

Pour la défense de la biodiversité et du droit animal

Le ministre imagine la création d’un défenseur des droits des animaux. Nommé pour cinq ans, celui-ci pourrait formuler des propositions, fermer des abattoirs aux pratiques contestables et accélérer l’application du droit européen. Il évoque aussi la volonté de créer une organisation mondiale de l’environnement en France, une « coalition internationale » dont la France serait en tête entouré des pays les plus en pointe sur ces sujets.